Depuis 1998, en collaboration avec le GIL-MEDEF (Groupe Interprofessionnel Lyonnais), l'université Claude Bernard Lyon I, l'université Lumière Lyon II, et l'université Jean Moulin Lyon III, se sont associées pour offrir aux étudiants de maîtrise la possibilité d'opter pour un stage UEP (Unité d'Expérience Professionnelle) en remplacement d'une partie des enseignements.



Ce dispositif a pour enjeu de permettre aux étudiants des filières générales qui le souhaitent d'acquérir une vision concrète du monde économique et de faciliter leur insertion professionnelle, au travers d'une mission clairement programmée et encadrée, concordant le plus souvent avec leur formation.

Au terme de 4 mois, soit un semestre universitaire, ces stages en entreprise font l'objet de la rédaction et de la soutenance d'un rapport, dont la validation par l'université et l'entreprise est intégrée dans le diplôme de maîtrise.


De part et d'autre, on s'accorde à dresser un bilan positif de cette expérience. Véronique Prud'homme, l'une des deux responsables de la mission - stages à l'université Lyon II, certifie que "les stagiaires de l'université apportent un plus dans l'entreprise", appuyée dans ses propos par Bernard Cabrera , chef d'entreprise lyonnais, selon lequel, "le fait qu'ils n'aient pas de compétences particulières ou de bagage technique apporte un regard neuf, un peu décalé, mais très positif pour l'entreprise."


Malgré ces constats, quelques réserves subsistent dans le milieu universitaire, notamment chez certains enseignants pour qui le remplacement des enseignements par une formation "hors les murs" risque d'abaisser le niveau du diplôme, estimant que le rapport de stage ne saurait être un véritable mémoire si l'UEP ne s'inscrit pas parfaitement dans une démarche réflexive.

Il est également avancé qu'une maîtrise obtenue après un UEP serait peu compatible avec la poursuite d'un troisième cycle. Cette assertion expliquera peut-être les difficultés rencontrées par certains étudiants pour s'inscrire en DEA, mais il semble en revanche, que l'UEP ait favorisé l'entrée en DESS des autres.


Au cours de leur immersion dans l'entreprise, les stagiaires se voient confier un projet, impliquant de leur part une capacité à analyser, à établir un diagnostic mais également à préconiser des solutions adaptées, ce qui représente "une responsabilité aussi importante que la réussite d'un examen ou d'un partiel". Après plusieurs années d'études, cette expérience permet à ces étudiants, ayant très souvent à cœur un projet professionnel, de retrouver confiance en eux.


A Lyon, le nombre de stages UEP est passé de 60 à 340 en deux ans. En 2001, l'objectif fixé par les trois universités partenaires est d'en atteindre 500.

 

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