Mis en place en Janvier 1999, après un vote unanime du CA de l'établissement en décembre, le médiateur de Rennes I est sans doute le premier à voir le jour dans une université française. A l'image des autres médiateurs existants dans l'administration (et notamment dans l'Education nationale depuis un an), il a pour vocation essentielle d'écouter les doléances de personnes se considérant dans une situation anormale ou préjudiciable, qu'elles estiment ne pas pouvoir expliciter ou résoudre par d'autres voies.

Mis en place en Janvier 1999, après un vote unanime du CA de l'établissement en décembre, le médiateur de Rennes I est sans doute le premier à voir le jour dans une université française. A l'image des autres médiateurs existants dans l'administration (et notamment dans l'Education nationale depuis un an), il a pour vocation essentielle d'écouter les doléances de personnes se considérant dans une situation anormale ou préjudiciable, qu'elles estiment ne pas pouvoir expliciter ou résoudre par d'autres voies.

Initiateur et premier titulaire de la fonction, Georges Fournier, ancien doyen de la faculté de droit, souligne que sa mission n'est pas de toujours satisfaire les demandes exprimées, mais qu'il permet avant tout de désamorcer les conflits, de "mettre les gens en contact" et de diffuser l'information sur d'éventuels dysfonctionnements.

Le médiateur remplit d'abord une fonction importante d'écoute et de compréhension, mais aussi d'explication et d'explicitation des règles. A ce titre, ses compétences de juriste et son expérience de responsable universitaire se sont ainsi révélés précieux pour répondre aux problèmes rencontrés par les étudiants, confrontés à la mise en place complexe des nouvelles dispositions de la réforme Bayrou, et répondre aux demandes d'interprétation des règlements d'étude.

Mais son activité concerne également les personnels, qu'il s'agisse de personnels IATOS peu satisfaits de leur évaluation ou des promotions offertes, d'un enseignant en délicatesse avec son administration ou d'un autre ne comprenant pas son échec à un concours.

Dans l'ensemble, Georges Fournier note que ses collègues ont "joué le jeu", avec une excellente collaboration de la plupart des directeurs d'UFR et des enseignants, l'un d'entre eux ayant par exemple accepté de revoir les modalités d'un examen contesté par les étudiants.

Une appréciation qui lui permet d'escompter une poursuite de l'expérience, opportunément complémentaire de la généralisation depuis un an de médiateurs académiques de l'Education Nationale.

 

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