Daniel Egret, président de l'Agence a présenté lors de la réunion plénière de la CPU d'octobre, les principes du nouvel équilibre budgétaire. L'augmentation des contributions a été perçue comme nécessaire par une communauté consciente des enjeux portés par la mutualisation.

Afin de reconstruire l'équilibre économique de l'Agence, son conseil d'administration, à la demande de son directeur, a réuni un groupe de travail qui a proposé aux instances un nouveau modèle financier reposant sur l'adéquation des moyens aux objectifs.
En effet, l'Amue représente concrètement aujourd'hui :

  • 125 personnes pour 177 adhérents
  • 25 Meuros soit 150 keuros par établissement (masse salariale comprise)
  • Une subvention de l’État dont le montant est de 10 Meuros en 2011
  • Des contributions des établissements comprises entre 2000 et 150 000 euros par établissement (comprenant cotisation, licences, RAM et formations)
  • Des logiciels utilisés chacun dans environ 100 établissements.

Tous ces éléments permettent à l’Agence de porter quatre axes de mutualisation dont le premier reste l’accompagnement des établissements dans la mise en place des responsabilités et compétences élargies. L’activité logicielle, la mutualisation d’une politique d’achats via des accords-cadres et le développement de la  « Maison des universités » étant également trois actions majeures.

Redéfinir les objectifs

L’Amue a conduit au printemps 2010 un travail d’analyse pour redéfinir son plan stratégique et, à plus court terme, préparer le contrat quadriennal avec l’État pour les années 2011/2014.
Les objectifs sont les suivants :

  • Renforcer l’accompagnement collectif et individuel des établissements
  • Accompagner l’impact organisationnel des évolutions
  • Accompagner les fusions d’établissements
  • Faire évoluer son offre logicielle : pluralité, rapprochement avec Cocktail, amélioration de l’ergonomie et de la qualité du reporting, extension du périmètre (recherche, pilotage, patrimoine, hygiène et sécurité etc.)
  • Développer pour les adhérents l’accès à des prestations externes par des accords-cadres (exemple : optimisation des fonctions supports)
  • Développer la coopération avec les EPST : rapprochement des SI, Silabo, convergences des règles de gestion, plateformes mutualisées.

Un nouveau modèle financier

L’Amue a besoin d’ajuster ses moyens à ses objectifs. Pour cela elle propose un nouveau modèle financier impliquant une plus grande transparence : chaque contribution aura un périmètre bien défini. Ce nouveau modèle devra permettre l’auditabilité de l’équilibre dépenses/recettes et redonnera la capacité à l’Agence d’engager des investissements pour ses logiciels.
Concrètement, le nouveau modèle prévoit :

  • des contributions divisées entre 1/3 de part fixe et 2/3 de part variable selon la taille de l’établissement
  • un remaniement des cotisations pour arriver à une moyenne de 14 000 euros
  • une augmentation de 15% des contributions déjà en vigueur

L'État a ouvert la concertation avec la CPU et l'Amue pour définir la subvention qu'il accordera  afin d’appuyer cet effort des établissements.

L’Amue est votre instrument de mutualisation. C’est pourquoi toutes les équipes s’engagent aujourd’hui pour lui donner les moyens d’agir en cohérence avec les évolutions de vos établissements.

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