Pour pouvoir acquérir et profiter pleinement des avantages du "tout numérique" il faut se plier à certaines règles. Si la numérisation des documents permet la communication instantanée, la reproduction à moindre frais, la recherche automatisée ou la réduction des surfaces de stockage il convient de respecter des règles de "production". Ceci dans un souci d'interopérabilité entre les systèmes et les réseaux pour une pleine expression du potentiel de cette technologie.

Pour pouvoir acquérir et profiter pleinement des avantages du "tout numérique" il faut se plier à certaines règles. Si la numérisation des documents permet la communication instantanée, la reproduction à moindre frais, la recherche automatisée ou la réduction des surfaces de stockage il convient de respecter des règles de "production". Ceci dans un souci d'interopérabilité entre les systèmes et les réseaux pour une pleine expression du potentiel de cette technologie.

Rationnalisation

Auteur d'une thèse intitulée "Intelligence et normalisation dans la production des documents numériques. Cas de la communauté universitaire", Soufiane Rouissi précise que "dans ce contexte du « tout numérique », l'apparition de nouveaux acteurs intervenant dans le processus de création du document numérique [et] la croissance exponentielle des documents à caractère pédagogique (cours, exercices, études de cas, résumés...) diffusés sur le web rendent nécessaires une politique de gestion des contenus (en particulier pour les documents numériques pédagogiques)"

Cette nécessité de rationalisation dans la production des documents devient primordiale "dans les ENT (et dans les plates-formes pédagogiques intégrés à ceux-ci) [où] la question de l'interopérabilité se pose, le contenu de formation devenant de plus en plus un produit sur lequel les notions d'industrialisation s'appliquent".

Pour l'auteur "cette rationalisation passe par le recours à des procédés de caractérisation applicables dans le domaine scientifique universitaire (notamment dans les environnements d'enseignement en réseau)". Cette spécification (par le biais des LOM [1]) devrait devenir "une norme future" face à l'"explosion du nombre de documents numériques stockés dans des systèmes hétérogènes sans utilisation de structures de données types ni de formats ouverts et largement partagés"

La production des documents

Pour Soufiane Rouissi une des questions fondamentales face à cette problématique repose sur la capacité des enseignants-chercheurs de réussir, ou non, "la mutation du numérique, c'est à dire produire, diffuser et utiliser des documents numériques normalisés"

L'auteur pose l'hypothèse selon laquelle ces enseignants-chercheurs sont déjà nombreux a produire, utiliser et diffuser ces documents mais que "toutes les conditions ne sont pas encore réunies (plates-formes de publication en mode autonome pas encore disponibles pour toutes les universités, activité encore non reconnue, absence de spécifications reconnues et partagées au sein de la communauté universitaire française…)" pour leur permettre une production autonome ou semi-autonome efficace.

"[..] nous avons pu montrer que les enseignants-chercheurs peuvent relever le défi de la mutation du numérique. Pour certains cela est déjà le cas, mais le travail à fournir et le chemin à parcourir restent non négligeables et ne pourront aller de soi."

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1. Learning Object Metadata

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