"Attention, il faut bien faire la différence entre SYMPA, qui est un logiciel de gestion de listes de diffusion que nous distribuons et Universalistes qui est un service d'hébergement de listes de diffusion qui utilise SYMPA" avertit Serge Aumont du Comité Réseau des Universités. Ce dernier pilote, avec Olivier Salaün, les projets SYMPA et Universalistes au sein du Comité réseau des universités.

"Attention, il faut bien faire la différence entre SYMPA, qui est un logiciel de gestion de listes de diffusion que nous distribuons et Universalistes qui est un service d'hébergement de listes de diffusion qui utilise SYMPA" avertit Serge Aumont du Comité Réseau des Universités. Ce dernier pilote, avec Olivier Salaün, les projets SYMPA et Universalistes au sein du Comité réseau des universités.

Logiciel connu et reconnu au sein du monde de l'open source, SYMPA peut recevoir des modifications et contributions de développeurs du monde entier.

"Une part de notre travail consiste à trier les différentes contributions qui nous parviennent" explique Serge Aumont "Olivier Salaün et moi-même conduisons les développements, c'est à dire que nous décidons ou non d'introduire les modifications proposées par la communauté de développeurs. Ils faut qu'elles soient bien faites et servent l'intérêt général"

Ce travail de suivi et d'évolution est affiné par la qualité d'hébergeur de listes du CRU. "En tant qu'hébergeur, nous sommes confrontés à des demandes précises de la part des utilisateurs ce qui nous permet de faire évoluer le produit au plus près des besoins" remarque Olivier Salaün

"Nous essayons d'assurer la promotion de cet outil dans les universités pour que les personnes puissent disposer de listes de diffusion administrables (création, gestion, suppression) en toute autonomie. Le secteur public de l'éducation, que ce soit au niveau secondaire ou supérieur et recherche, a adopté dans une très grande proportion notre produit. Nous pouvons estimer le taux de déploiement à plus de 90%"

Puisque SYMPA est si utilisé sur les serveurs des universités et établissements pourquoi dès lors recourir aux services d'Universalistes ?

"Certains groupes de travail peuvent avoir des besoins de diffusion transversaux" répond Serge Aumont "Si ce groupe rassemble plusieurs représentants d'universités différentes il est préférable, politiquement parlant, que la liste de diffusion soit en "terrain neutre" et ne soit pas affiliée à une université en particulier"

"Un autre avantage est celui de la visibilité puisqu'une liste hébergé sur Universalistes est référencée sur notre serveur" ajoute t-il.

Qui peut bénéficier des services d'Universalistes ?

"Les niveaux scolaires des premiers et seconds degrés ne sont plus acceptés sur Universalistes. Chaque rectorat dispose aujourd'hui de son propre serveur de diffusion basé sur SYMPA. Nous accueillons tous les acteurs de la communauté de l'enseignement supérieur"

 


 

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Universaliste en quelques chiffr


  • 1 personne est en moyenne abonnée à 1,2 listes.
  • 200 000 abonnements
  • 900 listes de diffusion.
  • 1 serveur central à rennes 1
  • 6 millions de messages diffusés par mois.
  • 8 domaines:
      renater.fr
      ml.recherche.gouv.fr
      cru.fr
      cpu.fr
      listes.amue.fr
      jres.org
      esup-portail.org
      csier.org

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La majorité des listes hébergées sont utilisées par des groupes de travail pour leurs échanges interne et non à des fins de communication externe.

"Le logiciel SYMPA est toujours en évolution" avertit Olivier Salaün " si un produit arrête d'évoluer il est mort. Nous devons répondre aux besoins et à la demande, notamment sur la question de la sécurité"

"Il n'y a pas de "fork", de projet-fils développé en parallèle. Ce qui prouve que le projet avance bien et que les fonctions et contributions sont bien intégrées"

Le logiciel Sympa n'est pas seulement très présent dans le système universitaire français mais a gagné des parts dans l'industrie. Selon les responsables il y plus d'utilisateurs non francophones que francophones dont beaucoup d'universités et administrations Américaines, le ministère de l'Education français, de la Justice aussi.

"Nous faisons plus de support pour l'étranger que pour la France" analyse Olivier Salaün.

6000 utilisateurs au dernier recensement "mais c'est sans doute bien en dessous de la réalité" avance Serge Aumont "Il est très difficile de savoir combien de personnes utilisent notre logiciel. Nous savons seulement qu'il est téléchargé environ 200 fois par semaine". En sachant qu'une fois téléchargé et installé, le logiciel peut gérer un nombre important de listes, il est impossible d'estimer concrètement le nombre d'utilisateurs.

 

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