Publié le 13 mai 2025
Face à l’explosion des usages de l’intelligence artificielle générative (IAG) depuis 2022, l’enseignement supérieur et la recherche doivent relever un défi de taille : sécuriser les pratiques, protéger les données sensibles, limiter l’impact environnemental et garantir une souveraineté technologique alignée avec les valeurs européennes.
Pour répondre à cette urgence, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a confié à l’Amue la mission de poser les bases d’une solution souveraine, sécurisée et responsable. C’est dans ce cadre que Simon Larger, directeur de l’Amue, a remis une lettre de mission officielle à Lucie Jacquet-Malo, professeure agrégée à l’Université de Picardie Jules Verne.
Pendant six mois, Lucie Jacquet-Malo pilotera, en tant que cheffe de projet, une démarche ambitieuse qui visera à :
- Identifier les besoins précis des établissements en matière d’IAG.
- Coordonner les groupes de travail déjà en place avec 28 établissements et élargir les livrables de cette alliance à l’ensemble des adhérents de l’Amue.
- Construire un cahier des charges clair, à court terme, pour aboutir à un contrat-cadre aligné avec les exigences de sécurité, de souveraineté et de frugalité écologique.
- Mettre en place un ensemble de données partagées et juridiquement sécurisées.
« Les établissements d’enseignement supérieur doivent être une figure de proue pour le service public sur l’utilisation des IA génératives. L’Amue permettra de poser un cadre de contractualisation avec l’alliance stratégique qui s’est montée au Sommet mondial pour l’action sur l’IA les 10 et 11 février. ».
Lucie Jacquet-Malo
Cette mission ne part pas de zéro. Depuis le 10 février, au Sommet mondial pour l’action sur l’IA, sous l’impulsion de Lucie Jacquet-Malo, une alliance stratégique s’est déjà constituée. L’enjeu est maintenant d’intensifier et d’étendre ce travail collectif, pour faire émerger une solution nationale à la hauteur des ambitions affichées par le Premier ministre François Bayrou, la ministre de de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne et le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste.
« Nous avons une belle opportunité de montrer que le service public peut être à la pointe, non seulement en matière d’innovation, mais aussi de responsabilité et de souveraineté »
Simon Larger.
En poursuivant cette mission, l’Amue entend bien démontrer que l’enseignement supérieur français ne sera pas un simple spectateur des révolutions technologiques, mais un acteur pleinement engagé.
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